Gilbert Bécaud

Né François Gilbert Léopold Silly, en 1927 à Toulon (France) et mort en 2001 à Boulogne-Billancourt (près de Paris, France), Gilbert Bécaud est un chanteur, compositeur et pianiste français. François s'intéresse à la musique dès ses premières années, et en particulier au piano qu'il pratique brillamment assez vite. La mère de François souhaite donner toutes ses chances à son fils pour qu'il pratique son art dans les meilleures conditions. Aussi, à neuf ans, il entre au conservatoire de Nice, où il suit une formation classique. A vingt ans, il décroche quelques contrats dans les bars ou les cabarets en tant que pianiste et commence aussi à composer quelques musiques de films sous le nom de François Bécaud. La Société des auteurs compositeurs (SACEM) enregistre son nom pour la première fois en 1947. Il va venir à la chanson doucement à travers tout d'abord sa rencontre avec Maurice Vidalin. En 1948, « François/Gilbert Bécaud » compose pour la chanteuse Marie Bizet qui lui présente un jeune auteur, Pierre Delanoë. Vidalin et Delanoë deviennent des amis proches de Bécaud et, ensemble, ils écriront de nombreuses chansons. Au cours de sa carrière, il se produit trente et une fois sur la scène de l'Olympia, où il gagne son surnom de « Monsieur 100.000 volts » en raison de son sens du swing, du fait des passions qu'il soulevait de ses fans qui, souvent, à ses débuts, cassaient par enthousiasme les fauteuils. Il laisse l'image d'un homme énergique, toujours en mouvement. Sa cravate à pois, ses quelque quatre cents chansons et sa main sur l'oreille (pour être sûr de chanter juste), sont d’autres images spécifiques qui ont marqué les esprits. « Mes mains », « Nathalie », « Le jour où la pluie viendra » et « Et maintenant » s'inscrivent parmi les grandes chansons de l'artiste. On l’écoute sur YouTube dans « L’un d’entre eux inventa la mort », sur des paroles de Delanoë :