France Gall, blues

Le 15-1-18 : égérie de Gainsbourg – dont elle chantera avec une angélique naïveté « Les sucettes » : en susurrant « Annie aime les sucettes, les sucettes à l’anis… » –, femme et interprète de Michel Berger, France Gall nous a quittés récemment : elle restera, avec Véronique Sanson et Jane Birkin une des grandes de la chanson de sa génération (et V. l’hommage de Michel Onfray, https://www.youtube.com/watch?v=Zo-lKoI5U8E ; on lui consacre une page dans Musicalitis …//… à la question de Musicalitis portant sur le fait de savoir si l’on trouve majoritairement des hommes ou des femmes dans les premiers enregistrements du blues, la réponse se trouve dans l’ouvrage d’Angela Davis que nous avons signalé sur le blues féminin où l’auteur écrit : « Ainsi, les femmes furent les premières à enregistrer du blues en studio… Entre 1923 et 1926 – quand Bessie Smith et Gertrude “Ma“ Rainey enregistrèrent respectivement leurs premières chansons – peu d’hommes, mis à part Papa Charlie Jackson (qui enregistra en duo avec Ma Rainey) étaient signés chez Paramount et Columbia, les deux principales maisons de disques à l’époque » (Blues et féminisme noir, Libertalia, 2017, pp. 18 et 19).

 

 

Publié le : 
28 Janvier 2018
Auteur : 
Jérôme Huet
Source(s) : 
Divers