Nino Ferrer

Né en 1934 à Gênes (Italie) et mort en 1998 à Saint-Cyprien (France), Agostino Arturo Maria Ferrari, ayant pour nom de scène Nino Ferrer, est un auteur, compositeur et chanteur d’origine italienne, d'expression surtout francophone, naturalisé français à sa demande en 1989. Arrivé en France après la Seconde Guerre mondiale, il réalise des études le menant au métier d'archéologue, tout en jouant de la musique dans un groupe de jazz amateur. Une fois ses études achevées, il décide de tenter une carrière dans la musique et finit par connaître un succès tardif en 1966 avec « Mirza », une chanson teintée d'humour. Après une courte période lors de laquelle il collectionne les tubes, et souhaitant s'écarter de la vague des yéyés dans laquelle il ne se reconnaît pas, il multiplie les genres musicaux (rock progressif, funk, folk-rock, rock psychédélique...) dans des albums qui déconcertent le grand public. Avec le succès de la chanson « Le Sud » en 1975, il vit très mal le décalage entre son image publique de chanteur de variétés à succès, et ses ambitions artistiques et finit par rompre avec l'industrie du spectacle. Il arrête progressivement la musique pour se consacrer à la peinture. À l'occasion de la sortie d'une compilation de ses plus grands succès au début des années 1990, il retrouve la faveur du public, publie de nouveaux albums et réalise de nombreux concerts. Il se donne la mort en 1998, victime d'un épisode de dépression consécutif au décès de sa mère dont il s'estime responsable. Laissant l'image d'une personnalité colérique, complexe, sensible, romantique et exigeante envers elle-même, Nino Ferrer est l'auteur-compositeur-interprète de plus de 200 chansons aux influences multiples. On l’écoute sur YouTube dans un de ses tubes « Gaston, y’a l’ téléphon qui son », qui date de 1967 :

 

Publié le : 
30 Janvier 2021
Auteur de l'article : 
jérôme Huet
Source(s) : 
Wikipedia