Le Tango

Nul ne sait vraiment d’où vient vraiment le mot « Tango »,  le plus probable étant qu’il désigne le tambour avec lequel les noirs jouaient du Candombe, ou la pièce où ils en jouaient, et où ils étaient parqués, le Candombe ayant beaucoup a voir avec les origines du Tango (V. Horatio Salas, Le Tango, essai traduit de l’espagnol, par Annie Morvan, préface d’Ernesto Sabato, éd. Babel, Actes sud, 1989, 450 p. ; comp. Wikipedia, « Le terme tango, à l'étymologie incertaine, est originaire de la communauté noire d'Amérique latine issue de l'esclavage, et a connu divers sens au sein de cette communauté au cours des siècles, dont l'un des tout premiers fut celui-ci : tango : « Endroit où le négrier parquait les esclaves avant l'embarquement », https://fr.wikipedia.org/wiki/Tango_%28danse). En tant que forme rythmique, il désigne le plus souvent une mesure à deux ou quatre temps plutôt marqués, mais avec un vaste éventail de tempos et de styles rythmiques très différents selon les époques et les orchestres. Le bandonéon, intégré au sein des orchestres de Tango, composés majoritairement d'instruments à cordes, est traditionnellement l'instrument phare du Tango. En tout cas, on sait que c’est une danse sociale et un genre musical (originaire du Río de la Plata, principalement Buenos Aires en Argentine) né à la fin du XIXe siècle. Et que son icône est le chanteur-acteur Carlos Gardel, mort tragiquement dans un accident d’avion en 1935, ce qui a conforté son image, comme pour James Dean sa mort prématurée en voiture au beau milieu du tournage du « Géant ».

Le Tango est originaire de la communauté noire d'Amérique latine issue de l'esclavage. Alors que pendant tout le XIXe siècle, le Río de la Plata ne connaît qu'un assez lent développement, celui-ci s'accélère à la fin du siècle, avec la mise en place du commerce agro-alimentaire transatlantique avec l'Europe : viande réfrigérée et congelée venant de l'élevage extensif, et aussi des céréales… Le Río de la Plata va devenir alors le deuxième plus grand port d'immigration d'Amérique, après New York. Les nouveaux immigrants viennent de toute l'Europe : Italiens (une relative majorité d'immigrants étaient Italiens), Espagnols, Français, Allemands, Polonais, Russes, Ukrainiens, etc. La communauté noire issue de l'esclavage représente un poids important dans la société portègne du Río de la Plata, tout au long du XIXe siècle et jusqu'au début du XXe siècle. La fin du régime de Juan Manuel de Rosas en 1852, régime qui lui était favorable, marque le début du lent déclin de cette population noire dans le Rio de la Plata, jusqu'à sa quasi-disparition de l'Argentine dans le début du XXe siècle, pour diverses raisons peu connues (guerres, épidémies…). Le Tango est une danse de bal qui se danse à deux (au début, dans les bordels ou maisons spécialisées, deux hommes faisaient les partenaires, faute de femmes en suffisance…). C'est une danse d'improvisation, au sens où les pas ne sont pas prévus à l'avance pour être répétés séquentiellement, mais où les deux partenaires marchent ensembles vers une direction impromptue à chaque instant. Un partenaire guide l'autre, qui suit en laissant aller naturellement son poids dans la marche, sans chercher à deviner les pas.

De 1955 aux années 1980 se produit un lent déclin du Tango et différentes causes de ce déclin sont invoqués, dont les principales sont celles-ci : - L'influence de nouvelles musiques sur la jeunesse argentine, notamment le Rock'n roll, les Beatles... - En 1955, débutent en Argentine trois décennies de violences et d'instabilités politiques, et surtout de régimes d’extrême droite anti-Tango (sanglante Opération condor contre les militants de gauche...). Le Tango va sauter une génération... Mais, depuis les années, 1990 s’opère une renaissance du Tango, qui s’identifie à un retour à la liberté, à la démocratie, voire à la gauche… Le Tango se démocratise : partout dans le monde, les Milongas et lieux de Tango se multiplient.

Nul ne sait vraiment d’où vient vraiment le mot « Tango »,  le plus probable étant qu’il désigne le tambour avec lequel les noirs jouaient du Candombe, ou la pièce où ils en jouaient, et où ils étaient parqués, le Candombe ayant beaucoup a voir avec les origines du Tango (V. Horatio Salas, Le Tango, essai traduit de l’espagnol, par Annie Morvan, préface d’Ernesto Sabato, éd. Babel, Actes sud, 1989, 450 p. ; comp. Wikipedia, « Le terme tango, à l'étymologie incertaine, est originaire de la communauté noire d'Amérique latine issue de l'esclavage, et a connu divers sens au sein de cette communauté au cours des siècles, dont l'un des tout premiers fut celui-ci : tango : « Endroit où le négrier parquait les esclaves avant l'embarquement », https://fr.wikipedia.org/wiki/Tango_%28danse). En tant que forme rythmique, il désigne le plus souvent une mesure à deux ou quatre temps plutôt marqués, mais avec un vaste éventail de tempos et de styles rythmiques très différents selon les époques et les orchestres. Le bandonéon, intégré au sein des orchestres de Tango, composés majoritairement d'instruments à cordes, est traditionnellement l'instrument phare du Tango. En tout cas, on sait que c’est une danse sociale et un genre musical (originaire du Río de la Plata, principalement Buenos Aires en Argentine) né à la fin du XIXe siècle. Et que son icône est le chanteur-acteur Carlos Gardel, mort tragiquement dans un accident d’avion en 1935, ce qui a conforté son image, comme pour James Dean sa mort prématurée en voiture au beau milieu du tournage du « Géant ».

Le Tango est originaire de la communauté noire d'Amérique latine issue de l'esclavage. Alors que pendant tout le XIXe siècle, le Río de la Plata ne connaît qu'un assez lent développement, celui-ci s'accélère à la fin du siècle, avec la mise en place du commerce agro-alimentaire transatlantique avec l'Europe : viande réfrigérée et congelée venant de l'élevage extensif, et aussi des céréales… Le Río de la Plata va devenir alors le deuxième plus grand port d'immigration d'Amérique, après New York. Les nouveaux immigrants viennent de toute l'Europe : Italiens (une relative majorité d'immigrants étaient Italiens), Espagnols, Français, Allemands, Polonais, Russes, Ukrainiens, etc. La communauté noire issue de l'esclavage représente un poids important dans la société portègne du Río de la Plata, tout au long du XIXe siècle et jusqu'au début du XXe siècle. La fin du régime de Juan Manuel de Rosas en 1852, régime qui lui était favorable, marque le début du lent déclin de cette population noire dans le Rio de la Plata, jusqu'à sa quasi-disparition de l'Argentine dans le début du XXe siècle, pour diverses raisons peu connues (guerres, épidémies…). Le Tango est une danse de bal qui se danse à deux (au début, dans les bordels ou maisons spécialisées, deux hommes faisaient les partenaires, faute de femmes en suffisance…). C'est une danse d'improvisation, au sens où les pas ne sont pas prévus à l'avance pour être répétés séquentiellement, mais où les deux partenaires marchent ensembles vers une direction impromptue à chaque instant. Un partenaire guide l'autre, qui suit en laissant aller naturellement son poids dans la marche, sans chercher à deviner les pas.

De 1955 aux années 1980 se produit un lent déclin du Tango et différentes causes de ce déclin sont invoqués, dont les principales sont celles-ci : - L'influence de nouvelles musiques sur la jeunesse argentine, notamment le Rock'n roll, les Beatles... - En 1955, débutent en Argentine trois décennies de violences et d'instabilités politiques, et surtout de régimes d’extrême droite anti-Tango (sanglante Opération condor contre les militants de gauche...). Le Tango va sauter une génération... Mais, depuis les années, 1990 s’opère une renaissance du Tango, qui s’identifie à un retour à la liberté, à la démocratie, voire à la gauche… Le Tango se démocratise : partout dans le monde, les Milongas et lieux de Tango se multiplient.

Publié le : 
20 Mars 2016
Auteur de l'article : 
Jérôme Huet
Source(s) : 
Divers