Pianos, échappement

Au XIXe siècle deux sortes de pianos existaient principalement : les Pleyel et les Erard. Chopin ne jouait guère que sur des Pleyel. Ceux-ci, par le mécanisme du simple échappement, offrent un toucher nuancé dû à un contact direct avec la corde, mais nécessitent de remonter complètement le doigt sur la touche pour la frapper à nouveau. Au contraire, grâce au mécanisme du double échappement des pianos à queue, issu d'un brevet déposé en 1922 par Sébastien ERARD, le pianiste peut rejouer la même note sans avoir totalement relâché la touche, ce qui offre la possibilité de jouer en surface de manière extrêmement rapide. Liszt a beaucoup usé des possibilités que cela donne.  La quasi-totalité des pianos droits ne disposent pas de ce mécanisme. Aujourd'hui, la plupart des pianos à queue ont un double échappement, ce qui permet aux artistes de montrer leur virtuosité (Touches à touches Pianos et brevets d'invention au 19ème siècle, Edispo édition, 2010).

Publié le : 
27 Mars 2016
Auteur de l'article : 
Jérôme Huet
Source(s) : 
Wikipedia