Film sur Petruciani

Disponible sur YouTube, le documentaire sur Petrucianni, de Michael Radford, dont le titre est  « Michel Petrucciani - Body & Soul » est à ne pas rater. C’est un long-métrage franco-italien-allemand, d’une durée de 1h42min. On le sait, Petrucciani était un passionné de musique, jazzman génial, amoureux de la vie et des femmes. Il en eut plusieurs et se maria plusieurs fois. Il aimait dire : « je pourrai faire croire que je suis malheureux, que je ne baise pas… mais non c’est pas vrai je profite de la vie ».  Atteint de la maladie des os de verre, ce qui limita sa croissance, Petrucciani a toujours refusé de se plaindre. Grâce à des témoignages drôles et émouvants et à des images d’archives souvent inédites, Michael Radford évoque le parcours d’un artiste hors du commun qui voulait seulement «marcher sur la plage avec une femme à ses côtés». Petrucianni, dont il n’est pas possible pour des raisons de droit d’auteur d’illustrer l’œuvre de quelques extraits, est le fils d'Antoine, dit « Tony », sicilien d'origine, guitariste de jazz renommé qui a été son professeur de musique et a collaboré par la suite à plusieurs de ses albums. Antoine Petrucciani vit actuellement dans le Var et a, durant de nombreuses années, donné des cours de guitare jazz dans les écoles municipales. Les deux frères de Michel sont également musiciens : Louis, contrebassiste, et Philippe, guitariste. Durant les années 1960 et 1970, la famille Petrucciani vit d'abord dans la région où Antoine Petrucciani tient un magasin de musique. Michel Petrucciani, handicapé ainsi dès la naissance par la "maladie des os de verre", ne peut pas être scolarisé, mais reçoit des cours de professeurs particuliers et suit un enseignement par correspondance. Il reçoit une formation musicale de son père et de Raymonde Jacquemart qui lui apprennent le piano. En 1981, il part aux Etats-Unis où il éblouit les plus grands par son sens si authentique du jazz, joue avec les meilleurs de l’époque et bientôt signe un contrat avec le label de jazz bien connu Blue Note. Sa renommée est internationale, son génie universellement reconnu. Dans ses concerts, il est connu pour martyriser son piano, au point, parfois d’en casser un morceau par ardeur. Il meurt à l'âge de trente-six  ans seulement. Il est inhumé à Paris, au cimetière du Père Lachaise, à quelques mètres de Frédéric Chopin. Allez sur : https://www.youtube.com/watch?v=kwaLtCZYgn4

 

Publié le : 
24 Septembre 2015
Auteur de l'article : 
Jérôme Huet
Source(s) : 
Wikipedia